Le petit objet du jour n’est pas plus grand qu’un timbre poste !
« Pour les chômeurs intellectuels » est une série de timbres émis de 1935 à 1940. La surtaxe était destinée à aider les artistes et les diplômés sans emploi. On doit l’initiative à la Confédération des Travailleurs Intellectuels (la CTI). Cette organisation syndicale fut créee en 1920. Son but était de défendre les intérêts des travaileurs intellectuels dans l’entre-deux-guerre, alors peu recrutés. Sa principale action est incarnée par cette série de timbres. Suite à la Seconde Guerre Mondiale l’organisation s’éteint peu à peu.
Je vous invite cordialement à lire ici un article très intéressant sur cette société et sur l’émission de cette série de timbres.
Vous apprendrez dans l’article cité au-dessus qu’après avoir figuré deux allégories, la série a mis en avant des portraits de personnages nationaux dont voici la liste : Callot, Berlioz, Hugo, Pasteur, Anatole France, Rodin, Claude Bernard, Balzac, Debussy et Puvis de Chavannes.
Respectivement, ces-derniers étaient dessinateur, compositeur, écrivain, scientifique, sculpteur, médecin, écrivain, compositeur et peintre.
Le timbre présenté ici à l’effigie de Hector Berlioz (1803-1869) a été mis en vente à partir de Novembre 1936 jusqu’au mois de Novembre 1938. On y observe un portrait du compositeur avec divers instruments et un carnet en second plan.
La série « Pour les chômeurs intellectuels » a très bien fonctionné, ses ventes ont permis de financer plusieurs oeuvres de bienfaisance, comme l’accueil d’intellectuels à l’Ecole Normale Supérieure ou aux Arts et Métiers.
Je vous conseille, pour conclure, la visite de ces deux sites consacrés à la philétalie et qui m’ont été précieux pour la rédaction de cet article : Phil-Ouest et Wikitimbres.

