Charles Pathé lance en 1922 une gamme de produits destinés à favoriser le cinéma amateur : Pathé-Baby.
De construction robuste, ces projecteurs à manivelle ont un fonctionnement simple. La pellicule de 9,5 mm, est à l’époque la plus petite, ce qui permet une manipulation plus simple, ne nécessitant pas une grande installation.
Vous pouvez lire son Manuel d’emploi et d’entretien en cliquant ici et le catalogue de la cinémathèque Pathé-Baby en cliquant ici.
Cependant, Pathé offrit rapidement de nombreuses améliorations, à ajouter à l’appareil initial : moteur, tendeurs pour pellicules plus longues, tireuse, filtres couleurs, rhéostat, amplificateur, etc.
Vendu 459 f. en 1928, le projecteur est réservé aux classes supérieures. Pour rappel, en 1930, un juge gagne 1833 f. par an.
La cinémathèque Pathé compte environ 5000 films, tous réalisés par ou avec l’accord de la firme, qui les présente sur son catalogue. On trouvait ainsi des reportages d’informations, des films, mais aussi des documentaires, et même des dessins-animés !
Vendus dans des carters métalliques, les films sont facilement placés dans un magasin au sommet de l’appareil. Les pellicules sont inflammables, ceci afin de rassurer les utilisateurs, conscients des nombreux accidents survenant dans les cinémas.
On distingue sur l’avant dernière image ci-contre la pierre blanche (en bas) servant de résistance au projecteur, il s’agit d’un mélange de céramique et d’amiante. Il utilise un courant de 110 vols pour alimenter l’ampoule. L’électrique de début de siècle est assez simple mais peu commode : la résistance chauffe tellement que Pathé vendait une plaque en caoutchouc pour protéger le mobilier !







